Municipalité

Dédé Fortin

André « Dédé » Fortin

Sa famille et ses racines : Fils d’Alfred Fortin et de Gisèle Tremblay, André naît le 17 novembre 1962 à l’hôpital de Dolbeau dans la région du Lac Saint-Jean. Ses parents demeurent alors dans le rang Saint-Henri à Saint-Thomas-Didyme. (Voir aussi la rubrique de Alice Lavoie et Raymond Simard, voisins des Fortin) Voilà des faits connus. Mais, pour mieux connaître l’homme, ses valeurs, ses racines et son environnement familial, faisons, si vous le voulez bien, marche arrière dans le temps.

André, qu’on surnomme Tetou, gratte un peu la guitare, explore davantage la musique, et surtout la chanson : il se pratique le plus sérieusement du monde et entonne joyeusement les « hits » des années 1978-1979 sous la douche !

Début secondaire V, André et son copain Gino profitent d’un programme d’échange étudiant pour faire d’une pierre deux coups : assimiler une deuxième langue et voyager. Et ils se retrouvent en Alberta pour quatre mois. Là-bas, outre l’intégration de l’anglais, André joue de la guitare et devient naturellement la coqueluche des étudiants avec le charisme, la candeur et la spontanéité qu’on lui connaît. La musique, c’est très rassembleur, au Québec comme ailleurs ! Au retour des Rocheuses, c’est une montagne de devoirs qui les attend mais Gino et André arrivent à rattraper le retard sur les autres cours puisqu’ils sont exemptés d’anglais, qu’ils maîtrisent plutôt bien à ce point-ci. Léo Bergeron, son professeur de physique, se souvient d’André comme d’un jeune homme aux yeux vifs, d’un élève poli, sérieux et doué.

Au milieu des années 1980, diplôme en études cinématographiques en poche, André travaille dans le milieu de la télévision.

Il intensifie l’écriture, seul et avec ses copains et fait des rencontres-clés dans le milieu artistique. En outre, il est batteur dans un groupe, les Sneakers, et c’est l’époque des « shows » dans les bars.Les « Sneakers » font leur temps et « Les Colocs » émergent. Pas évident de percer dans ce métier ! Mais, la discipline, la ténacité et le travail acharné porteront leurs fruits puisque 1993 marque le début de la fulgurante ascension du groupe.

En 1994, la municipalité de Saint-Thomas-Didyme décerne à André Dédé Fortin le titre honorifique d’Ambassadeur de la municipalité. Tous se souviennent d’ailleurs qu’André ne rate jamais l’occasion de mentionner le nom de son village natal et d’exprimer son attachement à ce coin de pays.

Cinq ans après la mort de Dédé Fortin, son village natal renomme le rang où il est né: chemin DÉDÉ-FORTIN (Résolution conseil municipal)

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Informations : Fondation André Dédé Fortin vouée à la prévention du suicide www.fondationandrededefortin.com